mercredi 5 décembre 2012

Monologue pour une autre

Une note s'évapore de la boîte des rêves
Les rêves colorés d'espérance et d'incertain
La fenêtre contemple les horizons déçus
Le soleil, aujourd'hui, ne m'a pas regardé
Et dans la liberté froide de mon imagination
Dans les océans infinis de mon âme qui s'envole
Dans le vide provocateur qui défie mon esprit
Je tente de trouver les mélodies enchantées de mon idéal consumé
Par les rires hideux de leur indifférence qui me dévore
Par le néant continuel des machines à vivre qui passent là
Mais je suis inoffensif devant les yeux perdus qui s'invitent
Au voyage

Ton voyage est bleu
Tel un coeur libre qui joue avec les hasards de son passage
Dans le tableau en feu de mes passions ennivrantes
Je flotte, gai nuage, avec la brise de printemps
Qui caresse mes folies
Et je vis la métamorphose de l'ennui
En un bouquet magique de miroirs et de soleils heureux
Car tu tiens dans tes mains une volonté puissante
Celle des sirènes des paradis imaginaires
Celle des enfants et celle des fous
Une admiration respectueuse te protège des grands tombeaux
Dans tes pas indécis, je retrouve les secondes de vérité
Qui ont baptisé mes jours froids et mes morts et, chaque nuit
Dans le sourire de ton regard
J'efface les lamentations de ma tête de douleurs

Les joies sont partout autour de mes cadences maladives
Pas besoin du temps pour que battent nos coeurs
Pas besoin du temps pour qu'ensemble jouent les enfants

Le 3 mai 1984

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