samedi 8 décembre 2012

Pause

L'espace est immobile dans la pause du soir
Un regard tranquille sur la lumière du noir
Les murs ont bercé mes mouvements, protégeant ma solitude
Ils m'ont offert leur silence pour répondre à mes questions
Les fenêtres aveugles m'ont voilé l'horizon
Et dans ma cage fragile où je cherche des significations
Une image est morte dans ma tête, un jour
Connais-tu le rêve du penseur ?
Il voit ses mots dans le ciel
Et les répétant dans sa tête, boîte de doutes
Des millions de cerveaux agressés n'ont que faire de cette goutte
De pensées
Dans un monde inondé
Mais l'âme reste mystérieuse
Leur tristesse ne touchera jamais le bonheur du poète
La douceur de la caresse paisible repose mon coeur
Je languis de bonheur
L'idéal est encore loin, très loin
Mais peut-être droit devant
Peut-être

Le 1er Janvier 1984

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