lundi 21 septembre 2015

PREMIERE (ET DERNIERE) DECLARATION D'AMOUR

Tu es une femme formidable, comme tu es admirable, et tellement fantastique. Tu me combles de bonheur, et je t'aime tant, que je t'offre mon cœur, je crois bien pour longtemps. Comme une tempête d'amour, tendresse et douceur, je t'aime plus chaque jour. C'est la poésie de mon cœur, qui me dicte ces mots, j'y crois vraiment très fort, peut-être suis-je un idiot ? Peut-être ai-je tort, mais je t'adore trop, pour douter encore. La passion me dicte tant de mots, que je n'ose pas te dire, car l'amour rend nabot, que ça me fait rougir. Mais si tu n'existais pas, il faut m'inventer. Et si tu n'existais pas...

dimanche 20 septembre 2015

SAUVAGE

Sur une musique, à tout détruire, à tout anéantir, pas sage, je voudrais passer la journée, à chercher et découvrir, à trouver et écrire. Sur un morceau de papier, sur un morceau de musique, qui ne disparaîtront jamais, j'enrage, courage, court âge, de n'être pas écouté, de n'être pas pris au sérieux, et de rester dans ma solitude, pas totalement heureux mais non plus malheureux. Et pourtant, lorsque la mélodie m'accompagne, dans l'atmosphère qui se déchire, avec jouissance pour compagne, j'apprécie ce moment de plaisir. Ravage, sur une musique à faire pleurer, à faire chanter, j'aimerai comprendre mon passé pour préparer mon futur, apprendre à contempler le présent et vivre comme une âme pure. Pas sage, passage, je ne pourrais jamais, j'ai trop besoin de me déchaîner, j'ai trop vécu enchaîné et subi leurs désirs et leur volonté, sur une musique enivrante que j'ai composé, comme un diable qui me tente. Sauvage, sur cette musique j'ai voulu vivre un délire, sur cette musique, j'ai oublié de mourir.

samedi 19 septembre 2015

COMME UN PROBLEME

Je me souviens, elle passait dans ma rue, une fille bien en chair juste là devant moi, la rencontre ne passa point inaperçue, quand on s'est cogné, j'ai senti tout son poids. Je ne l'avais certainement pas fait exprès, de m'assommer ainsi à la fille imposante, elle devait souffrir d'un complexe d'obésité, pour m'insulter de manière aussi insolente. Je n'eus pas le temps de prononcer un gentil pardon, qu'elle fit scandale de notre bruyante collision, et quand poliment, je lui demandais de se calmer, elle ne pouvait rien entendre tant elle gémissait. Alors depuis ce jour, je me pose cette question : l'agressivité vient-elle à bout de nos complexes ? Etre cruel envers les autres, sans raison, c'est triste et commun, quand ça devient un réflexe.

Un drôle de poème

C'est une fille perdue dans la grande ville, c'est un oisillon fragile à la recherche du nid, c'est un petit enfant qui ne peut être tranquille, c'est un homme angoissé qui a peur de la nuit. Le feuillage du bel arbre chante la chanson du vent, et dans son étendard se cache un nuage, il a peur du souffle et se protège du temps, il y a bien longtemps qu'il n'est pas dans le paysage. C'est un chemin au loin qui suit le désespoir, c'est une folie et un mensonge de vouloir s'enfuir, c'est une route sans fin qui se perd dans le noir, c'est un idéal perdu qui cherche à ressurgir. L'arbre flamboyant, fier de son manteau vert, joue la musique du printemps en attendant l'hiver, il n'aime pas le froid et préfère l'été, il se cache parfois, il se cache dans la forêt. C'est un drôle de poème qui ne veut rien dire, c'est des mots balancés juste pour le plaisir, c'est une phrase insensée, c'est un si beau couplet, c'est un drôle de poème mais c'est mon préféré.

jeudi 17 septembre 2015

PETIT RECUEIL POUR UN ENFANT OUBLIE (4)

La puissance des fous est dans leur rêve, même si on doit toujours travailler un jour, utopie, notre aventure unique d'être conscient doit être un rêve, une parenthèse dans le grand sommeil de la mort. Sinon, le sacrifice est inutile. Il nous est interdit de vendre le temps qui ne nous appartient pas. C'est pourquoi les jeunes gens, et je rajouterai les poètes mais les poètes sont toujours jeunes, ne travailleront jamais. Une vie réglée sur des horaires imposés est une vie de cadavre. Le sang s'est répandu, couleur ininterrompue de l'angoisse des martyrs. Rappelons-nous que la sagesse nous vient de nos rêves et que c'est le quotidien qui est une folie, c'est pourquoi on cherche tous à y échapper. Vérité grandiose et lumineuse, mais savamment occultée. A toutes les époques et en tous lieux, les hommes qui s'interrogent aboutissent tous à cette conclusion, et l'équation de l'infinie n'admet qu'une solution : le rêve. Aussi, je me permets un cri, dans mes pages futiles et ridicules, précieuses ridicules, mon espoir est caché, mais l'ange s'est moqué de moi, car je n'ai pas entendu la musique céleste. Les hommes ont leur regard rivé ailleurs que dans la vérité, suicide en gestation, les images se chassent dans leur mémoire lobotomisée, et les Dieux sont morts dans la bible du néant. Il se trouve pourtant en face de leurs mimiques vaines et la peur futile a admis notre solitude. Je vais partir, dans les espaces oubliés des nuits inquiètes et sans sommeil, car je veux apprendre à les connaître, co-naître. Quelques pages d'inspiration, j'essaierai d'éclairer le jugement. L'âme reste désireuse de tout savoir et de tout oublier, je suis le nouveau-né qui vient de mourir en grandissant. Le poème fige le temps, et dans les lendemains difficiles de la marche de l'enfant, les rêves vont s'effacer si je ne crois plus en mon destin. La foi est aussi un sacrifice douloureux. Pourtant, je crois en tout ces mots qui envahissent l'aurore de mes soupirs intenses, et sans prétention, j'ai la passion du temps qui s'écrit jour après jour, de ma vie qui s'inscrit dans le scénario de mes envies et de mes angoisses. Adieu enfant des étoiles éteintes, étreintes, je continuerai sans toi, bien que je ressente toujours ta trace. Je suis l'enfant oublié et je pleure souvent en mon for intérieur sauvage, car je vous attends, et personne ne vient et personne ne me berce, car je n'ai jamais aucun l'amour au féminin, ni grand-mère pour me bercer, mi mère pour m'embrasser, ni femme pour me marier... Alors personne ne me berce. Nous sommes des enfants, je ne suis pas seul.

mercredi 16 septembre 2015

MALAISE

Ingurgiter chaque jour la même chose, c'est pas toujours la vie en rose, s'abrutir à tout moment devant sa télévision, faut surtout pas manquer les informations, travailler pour manger, manger pour travailler ? Je gagne ma vie en perdant mon temps, j'ai un malaise, je suis mécontent. J'aimerai tant vivre autrement, peut-être redevenir enfant ? Suer pour vivre ou vivre pour suer ? Machine inlassable de la société, il faut se sacrifier pour la faire fonctionner, et toujours s'emprisonner pour la faire marcher. L'homme social a-t-il préserver sa liberté ? j'aimerai tant vivre autrement, ou connaitre un monde différent, j'ai un malaise, je suis mécontent. Il faudrait mourir pour ne plus y penser, ça me fait tant souffrir de constater, que dans cette vie, on est constamment guidé, téléguidé. D'animaux, nous sommes devenus robots, des marionnettes à produire ou des pantins à consommer. Dans ce monde consternant qui parle de progrès, et que penser d'une civilisation, où les individus ne sont que des jetons ? ça n'a pas d'importance, si la machine tourne en rond.

mardi 15 septembre 2015

PETIT RECUEIL POUR UN ENFANT OUBLIE (3)

Je me demande encore s'il peut exister un esprit sain et heureux, puis j'apprends à aimer et à connaitre les gens, après avoir connu l'isolement et l'enfermement. Ouvres toi aux autres et tu te connaîtras toi-même car ils sont ton reflet. Je découvre des génies et des penseurs, des méchants et des gêneurs, des amis et des personnalités inaccessibles, des enfants et des philosophes. Il y a les âmes fortes qui ont défié l'ennui, le quotidien et la grise tristesse des vies sans but et sans musique, grâce à leur sagesse qui s'accomplit dans leur épanouissement. Ils sont mon modèle. Quand l'esprit est heureux, la vie devient un jeu, une partition et un poème, mais un jeu qui reste prisonnier d'un dramatique suspense, un jeu de désir et d'oubli. La maison des lendemains oubliés, enfance figée, reste ouverte au regard aventurier, curieux d'angoisses et de la volonté d'être toujours ailleurs et nulle part. Un homme ne peut tout savoir ou tout voir, tout connaitre de ce qui lui est extérieur. Son existence intérieure lui échappe aussi en grande partie dans des rêves imprévisibles. La connaissance intuitive de son infiniment intime, son être interne, lui donnera la force de mieux percevoir son environnement, ses amis et toute la vie qui fourmille autour de lui. Il ne connaîtra pas tout mais il connaîtra mieux et aura encore plus envie de découvrir. Comme chaque seconde qui agonise dans le silence d'une vie microscopique sans couleur, l'ennui viendra à disparaître. Il faut d'abord le croire pour le vivre. Je me dois donc, si je prétends oser devenir un esprit heureux, d'apprendre, dès cette seconde suspendue, ressentir au plus profond de mes sensations, l'humilité d'une âme vierge qui ne demande qu'à s'éclairer de la lumière de la vérité. Cette humilité, si elle est vécu avec la foi en soi, et non dans la frime artificielle de la fuite de soi, est la source inépuisable d'une riche sincérité qui m'apportera amis et amour. Dans tous les domaines qui animent mes passions et que j'essaie de conquérir et de mériter, cette sincérité chaleureuse doit accompagner mes découvertes dans le travail et la recherche. C'est ce qui m'apporte matière à penser et à composer, donc à ressentir et vivre, pour enfin créer. Si je vis vraiment cette philosophie, telle que me l'a enseigné mon maître dans le passé, alors je me passerai du jugement hypocrite et lâche des autres, de leurs regards coincés et aveugles, des langues fourchues de ceux qui n'ont rien d'autres à faire qu'à juger et condamner, car ils ne comprennent pas que c'est uniquement l'amour qui me motive dans toutes mes démarches. Le clown est libre et malheureux alors qu'il fait rire les autres, dans son cirque virtuel. Le monde est un cirque et je joue avec leurs visages sérieux dans leur situation d'enfants agonisants. Pour ma part, je resterai l'enfant de la joie et du rire léger, des passions débridées dans mon délire vivant. Cela ne signifie pas que rien de sérieux je ne comprends. Les choses les plus complexes ne seront jamais comprises par les esprits étroits et fermés, bloqués dans des principes de vie figée et des préjugés qui neutralisent la compréhension profonde de notre monde mouvant. Comme un fin ruisselet, l'esprit est souple et fragile, c'est sa véritable force, la force du vide qui comprend tout. Le carcan des habitudes de ceux qui se prennent trop au sérieux est le signe d'une fin inéluctable. Le poète est libre d'avoir tort ou raison, car il n'existe pas de modèle unique dans sa création, pas de référence ultime si ce n'est son inspiration divine. L'imagination est libre de ne rien respecter car les normes sont bannies dans le monde des solitudes et du rêve. Ce n'est pas aussi facile que vous le croyez. Les gens préfèrent être spectateur de leur vie qu'acteur de leur liberté. L'intelligence n'est pas seulement votre logique raison, c'est surtout la sensation diffuse et intuitive des pensées perdues. Prends un crayon et, seul, installes-toi devant la feuille vierge. Tu vois, tu n'as rien à lui dire, tu ne sais quoi écrire ou dessiner et tu trouves cela stupide et insensé. C'est que ton vide te déconcerte, notre ignorance est sans limite, il faut simplement apprendre à la maîtriser. Je reste devant ma feuille muette et j'attends la rare connexion. L'éternel est inquiétant et je ne sais toujours que dire face au vide sauf que mon esprit apprendra un jour à être heureux.

lundi 14 septembre 2015

Petit recueil pour un enfant oublié (2)

La vie est peut-être elle-même une simple apparence, l'apparence du néant indomptable. Les temps sont oubliés dans l'insouciance des étoiles ou bien la vie est une overdose de vide, la fumée outrage la pureté de cette froide nature, l'horloge implacable de l'univers vivant, froide mécanique de la disparition fatale. Il y a tout lieu d'être optimiste car les hommes ne sont pas condamnés. Il existe en effet dans notre tête un espoir et le mot n'est pas vain. Espoir ou espérance, errance. Un jour renaîtra du grand noir de la haine des gens, et l'autre sera toujours le fruit des passions de nos craintes. Les phrases sont inutiles si elles ne sont pas le fruit de l'expérience, inlassablement répétée, dans toute leur puissance. Il ne suffit en rien de postuler l'amour entre la belle et la bête, il faut concrétiser sa poésie et vivre ses rimes du quotidien dans les actes du présent, et de demain. Vivre ne se réduit pas à un mot. Ce n'est pas non plus la nécessité finale d'une puissance inexplicable. C'est véritablement et totalement notre projet qui ne dépend de personne d'autres. La providence des rencontres inattendues m'a appris à toujours aimer toutes les parcelles étranges de mes rêves. L'ennui cède alors la place à la joie du créateur saltimbanque. On ne peut vieillir ainsi. Les vieillards redeviennent des enfants. Il faut les tenir par la main et leur parler fort pour les guider dans le monde ingrat qui les oublie, mais ils ne sont pas dupes. Un monde qui redevient nouveau dans leurs regards usés et désabusés. Pourtant, rien n'est jamais nouveau. L'histoire des hommes balbutient sans cesse dans une éternelle ronde comique. Etre adulte est sans doute une illusion ou un accident tragique. Nous naissons enfant pour retomber plus tard dans cet état de naïveté et de grâce innocente, belle et pure. La morosité des gens, qui se prennent tant au sérieux, m'ennuie à mourir. Ils sont déjà morts mais ne le savent même pas. Ils sont morts d'avoir perdu et renié cette jeunesse désirée, bercée par nos rêves d'enfants. L'infantilité des rêves et de l'amusement gratuit est pourtant le secret de l'éternel bonheur. Tout individu est prisonnier de son corps, de ses peurs de l'anéantir et de ses légitimes craintes de souffrir de solitude et d'incompréhension, tant que l'on attend des autres. Aussi, l'extase d'un bonheur réussi ne proviendra que de l'intérieur puissant et sans limites matérielles. Les apparences décalées engendrent le malaise et le mal-être de la frime futile et du néant, il faut s'élaborer dans la pensée active et dans les sensations intuitives, l'intelligence en accéléré. La sincérité, les passions amoureuses qui nous consument, et la foi sont la matière d'un esprit en voie de devenir heureux. La destination compte peu car c'est le chemin qui compte le plus. Car le monde est petit pour ceux qui sont grands. L'esprit serein donne à l'être qui en jouit la force enviée de se sentir épanoui et en paix, dans son corps et dans ses mots. C'est la clé de l'amitié et de l'amour vrai. Il est donc urgent d'apprendre à se forger un esprit heureux.

Petit recueil pour un enfant oublié (I)

Je lirai et relirai les craintes de ma sincère lamentation, pour trouver dans mes phrases innocentes et dans les humbles moments de frénésie, le chemin qui délivrera ma mémoire de mes persécutions intérieures. Et je me servirai de mes cris aphones pour nourrir ma poésie. Il est poursuivi par une étrange respiration, derrière lui, quelqu'un vit en secret, sur ses pas et dans ses gestes. Pourtant, il pensait être seul, il le croyait vraiment. Même quand il n'y avait personne dans sa vie, dans ses murs, il ressentait la présence insistante. Qui êtes-vous ? pensait-il tout bas. L'inconnu ne m'a mis au monde que pour me mentir et participer à la vaste tromperie, inlassable illusion, inévitables désillusions. Mon nom est personne m'a-t-on dit hier, dans mon passé d'enfant perdu. Le miroir est parfait, mais il est derrière à me réfléchir, pour me surveiller. Je ne suis jamais tranquille. La conscience est une âme qui surveille mes élans de spontanéité. je suis deux hommes dans la même enveloppe corporelle. La feuille tombe dans la mare du destin, la poésie meurt dans les maudits alexandrins, et l'autre me scrute encore. Ne parle jamais pour le plaisir de dévoiler ton ignorance. Ce ne sont que des minutes perdues. Il faut les retenir pour mieux les vivre. Chaque mot ressemble à une évasion symbolique, un au-delà de l'esprit. Le verbe n'est pas contraint par les limites physiques. L'esprit est matière libre, matière immatérielle et sa liberté est mon expression. Il faut d'abord oser, dépasser l'humiliante timidité dans laquelle les autres nous enferment. Tu m'as trop angoissé, stupide béatitude, je ne suis qu'un simple humain humilié. Autrefois, les simples mourraient de honte devant les hommes pétris de certitudes, mais c'était seulement leur vérité. Ils se rassurent dans les mythes de leur incontournable domination. Les autres sont morts au combat, dans l'obéissance aveugle du sacrifice inutile. Le monde est recouvert du voile de leur folie. Autrefois, les fous se jetaient du haut de leur montagne de rêves. La notre s'écroule sous nos imposants progrès de notre société brisée. Ce n'est pas si grave car les humains ne le voient pas même si j'essaie de lui parler. Mon double doit écouter ma tête et mes pensées ont des oreilles. Le délire ne m'est pas exclusif et il partira avec moi. Les yeux sont fatigués et ma joie sera grande de les voir se fermer sur la nuit intérieure. mais ils ne se fermeront pas. Il en a décidé ainsi. Tu peux faire attention à ce que tu lis, quand tu lis, mais tu peux aussi l'oublier. Les souvenirs sont inutiles comme la souffrance du vécu qui revient. Tu restes la matière de mes sensations pensées et je ne veux jamais les perdre. Pourtant, la mémoire vieillit aussi. Le sort se fixe dans ses lignes et je peux le provoquer. L'interminable lecture m'apprendra à sentir la bonheur de mes passions. La foi est la force des Dieux. Le mot est petit mais l'image est infinie. En parcourant lentement chaque moment de la phrase, j'ai découvert l'âme qui se meurt dans cette enveloppe fatiguée par les questions insolubles et les problèmes sans solution. Chaque mot est le reflet qui m'apprend à me regarder et me comprendre, et peut-être à me trouver dans ce voyage confus d'une vivante errance. Je dois, par le poème, conquérir chacune de ces lignes figées dans mon coeur car le coeur est l'esprit des poètes. Ecrire, lire puis écrire encore pour découvrir ces étranges respirations. Il faut pourtant admettre que l'ignorance profonde est notre unique science. Absurdités répétées, je voudrais avoir la certitude de ton regard mais les apparences demeurent toujours faciles.

CONFESSION

Dans la folie du désespoir, je me suis perdu dans le noir. Peur de la nuit, peur de la mort, je n'ai jamais admis mon sort. J'ai appris à vivre avec ma solitude, et toujours trouvé ma vie trop rude. On pourrait pourtant s'évader, mais je ne cherche jamais à fuir, je n'arrive pas à décoller, de ce monde qui me fait souffrir. Dans la détresse d'un moment doux, je me suis perdu comme un fou. Peur de la vie, peur des hommes, comme mes souvenirs que l'on gomme. J'ai appris à aimer la misère, je ne mérite pas l'enfer. On pourrait pourtant tout quitter, laisser seulement le temps s'enfuir. Mais je ne peux abandonner, ce monde qui me fait gémir. Mais je ne peux laisser, ce monde qui me fait écrire.

samedi 12 septembre 2015

DESTINEE, DESTINATION

Lorsque j'y réfléchis, c'est tellement angoissant, le sens d'une vie, rien n'est plus passionnant. C'est pourtant parce qu'elle a nécessairement une fin, que l'on tient tant à la vie, mais la vie ne vaut rien et rien ne vaut la vie. C'est malgré tout un curieux destin, de finir toujours dans l'oubli. La mort, difficile et tragique, ne plus exister me parait si inconcevable, moi qui existe tant, moi qui existe temps. Le néant,l'éternité énigmatique qui dans la mort est une chose impensable. Le fait de ne plus être ne peut se concevoir. Quand on meurt chaque nuit, on plonge dans le néant. Une autre vie, un paradis ? On pourrait presque y croire. Mais la vie sans la mort, ce serait affolant, comme chaque chose a besoin de son contraire, le noir et le blanc, le bien et le mal, comme tout ce qui est a besoin de ne plus être. Dans cette destinée, nous ne sommes point maître. Mourir, la fin ou le début d'une ère, où j'erre. Si rien ne périrait, rien ne pourrait naître et être. Il faut laisser place à la vie, c'est pourquoi la mot est... c'est ce que j'ai compris, de ma destinée.