mercredi 3 juin 2015

REFLEXION

L'oracle idyllique des rêves insensés, dans la languissante nuit des remords, purgent de silence toutes mes pensées, rongent d'un malaise le reste de mon corps. La goutte d'esprit qui berce mon regard, dans un chagrin immonde qui ce soir me transperce, comme l'angoisse d'avoir compris trop tard, j'écoute mes larmes bleues que pour toi je verse. Je respire un néant qui étouffe mon âme, car avec ton absence grandit l'ennui du vide. Je fuis peu à peu mon visage qui se ride. Je n'aurais pas la force de supporter ce drame. Les illusions fantômes font les murs de ma vie, sans jamais me donner la chance de me racheter. Ma liberté est une prison de solitude fanée, et mon existence un calvaire torturant mes nuits. Chaque matin me rappelle dans un monde indésiré, et les fleurs pourrissent dans ma tête cassée. Chaque soleil est un mensonge d'espoir pourri, chaque journée est un bonheur qui me fuit. Les amis m'entourent mais le mal est dans moi. Je reste un cadavre moribond, une voix sans voix, un oeil sans vision, et un corps sans passion, d'où naissent les rides d'une angoissante tension. Les étoiles de la tristesse caressent ma mélancolie, et mes mots dérisoires accompagnent cette brume. Je vis dans les débris épars d'un amour posthume et j'aime à prononcer ton prénom qui me suit. La chanson imaginaire d'une tenace espérance, fait de mon attente fragile un hymne de patience. Je revois des jours bénis lorsque ta main tu me donnais. Mon futur vivant ne peut surgir que de mon passé. Tu grandis dans mon cœur comme une divine aurore, et jamais loin de ta lumière, je ne pourrais continuer. Le chemin malheureux de mes erreurs passées, mort, je veux revivre près de tes cheveux d'or. L'amour est la puissance infinie qui me fait croire en nous. Un jour après un jour, et je t'aime toujours. L'éternité me prendra qu'il y aura encore des jours, pour que je t'aime encore jusqu'à la fin de tout.

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