mardi 2 juin 2015

TRIOLETS

Lorsque les vagues des temps pressés, emportent nos doux moments usés, dans de vastes souvenirs. Quand le gouffre mélancolique, plonge ses harmonies mystiques, au firmament laqué. Où bientôt l'absence dévore, un présent teinté de mort, de songes tyranniques. Au cri des passagères nuées, où s'oublient nos millénaires pensées, dans le matin du remord. Et s'en iront dans le sud, chastes regards et jeunes prudes, au refrain d'un été. Comme l'aveugle et grande raison, quand s'éteignent les passions, dans les heures de solitude. Pour mourir dans un coeur, rongé d'incurables douleurs, attendant l'illusion. Quand les promesses se vivent, et que l'espoir se ravive, dans la demeure du bonheur, dans la demeure des exclus. J'ai découvert des visions bleues, qui ont banni les images, de mes envies de voyage. Sans construire d'autres abris, l'océan torturé dans sa danse, au rivage inquiet qui s'élance, j'ai perdu les notes de vie. L'océan torturé dans sa danse, bercera mes chagrins, engloutira mon destin, au rivage inquiet qui s'élance. Bercera mes chagrins, au coeur des matins verts, dans un couloir de pierres, engloutira mon destin. Au coeur des matins verts, j'ai déposé le secret de mon enfance, par les temps de ma démence, dans un couloir de pierres. J'ai déposé le secret de mon enfance, dans mes mémoires enfumées, dans des souvenirs découpés, par les temps de ma démence. Perpignan

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