samedi 12 septembre 2015

DESTINEE, DESTINATION

Lorsque j'y réfléchis, c'est tellement angoissant, le sens d'une vie, rien n'est plus passionnant. C'est pourtant parce qu'elle a nécessairement une fin, que l'on tient tant à la vie, mais la vie ne vaut rien et rien ne vaut la vie. C'est malgré tout un curieux destin, de finir toujours dans l'oubli. La mort, difficile et tragique, ne plus exister me parait si inconcevable, moi qui existe tant, moi qui existe temps. Le néant,l'éternité énigmatique qui dans la mort est une chose impensable. Le fait de ne plus être ne peut se concevoir. Quand on meurt chaque nuit, on plonge dans le néant. Une autre vie, un paradis ? On pourrait presque y croire. Mais la vie sans la mort, ce serait affolant, comme chaque chose a besoin de son contraire, le noir et le blanc, le bien et le mal, comme tout ce qui est a besoin de ne plus être. Dans cette destinée, nous ne sommes point maître. Mourir, la fin ou le début d'une ère, où j'erre. Si rien ne périrait, rien ne pourrait naître et être. Il faut laisser place à la vie, c'est pourquoi la mot est... c'est ce que j'ai compris, de ma destinée.

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