La radio est sourde
Intolérante solitude
Une présence vide et lourde
S'éteint dans cette pleinitude
L'essentiel est absent
Dans cette sublime durée
L'immatérialité du temps
Devant l'ange excité
Ce cube de souffrance
Dans la nuit des douleurs
Efface les couleurs
Dans cet instant de délivrance
Une angoisse transparente
Se perd en cherchant
La pulsation du temps
Mais la vie est trop lente
Sueur de la peur ralentie
Des mains ouvertes dans le cri
Comme un vol ignoré
Transport heureux et crucifié
La magie s'est refermée
Sur le seul prisonnier
Dans sa mémoire oppressante
La mort est consentante
Le 3 août 1984
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