Les jours n'ont plus d'âme dans la nuit des malheurs
Scintillante et cruelle, je suis abandonné
La force n'est pas assez glorieuse de tant de douleur
Les martyrs incessants nous contraignent d'exister
L'histoire, colorée rouge sang
Le quotidien maquillé gris souffrance
J'aime aussi les intenses moments
Quand s'arrêtera la cadence
Les vents sont dans la brise légère
Comme une aventure de mystérieux maraudeurs
Comme une valse en ton honneur
Les jours de demain sont déjà hier
Pour toi suffira un mot que je ne connais pas
Les oiseaux s'envolent pour nous
Sans comprendre je deviens fou
De n'être comme toi
La vague est fine, belle et sans fin
Je ne me calmerai pas
Un homme a peur de ses propres pas
Vêtu de mon angoisse jaunie
Rencontrer ma propre vie
Les yeux survivront dans un quatrain
Le 9 avril 1984
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