Dans les rues des histoires tissent nos visages
Ils parlent de nos gestes sans regarder leur pauvre sort
Et ils feront tout pour nous détruire en attendant la mort
Pour la fierté livide, mais ils sont nos rouages
Toi, tu ne dis rien de ta vie
Pourtant, elle coule comme l'eau, elle frétille comme un poisson
Parce que tu es bien dans ta peau et que tu ne demandes rien
Vivre, puissamment
Les autres, ils parlent à ta place
Toi, tu voyages dans tes rêves qui vivent, ta vie qui rêve
Les temps dorés sont à toi
Tu tiens tes moments et ils te retiennent dans le temps
Les histoires me seront ainsi inutiles
Comme toi
Je n'ai plus besoin d'autres que ma foi
Pourtant, elle s'envole souvent
Avec l'espoir qui s'émiette
Grande, je la veux grande
Les parfums du bonheur prennent source dans le puit des espoirs
Mais il a besoin de force pour vaincre les néants des tristes quotidiens
L'habitude ronge tous les désirs
Ces pages restent seules
Comme un cri dans une foule paniquée
Qui peut comprendre ?
Un mot
Seul
Isolé
Qui te regarde... et tu ne comprends pas
Le 27 juin 1984
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