mercredi 8 mai 2019

Envolée

Dans les paysages ensoleillés de l'horizon de ton corps, La trace sensuelle de la beauté, Dans la profonde forêt, des sublimes vallées, La forme charnelle de tes muettes lignes, Mais les cris et les sons mystiques de la peau qui s'égare, Ont remplacé pour toujours les pâleurs du regard, Les doigts crispés de sueurs désirées, Le cœur tendu dressant ses mâles voluptés, Et l'atmosphère s'excitant de ces puissantes secondes, Où les êtres dans la hargne du désir se fondent, Laissant mourir les extases éblouies dans le sein de leur lyre, Pour n'être plus qu'un monde de vibrations et de désirs, Ils s'oublient dans cette éphémère éternité, Dans les quais des plaisirs, ils délaissent la vie, S'arrachant tour à tour les caresses d'envie, Dans la mort paradisiaque, le couple enivré, L'organique torture les fixant pour toujours, Dans les feux purificateurs des flammes de l'amour, Le ventre se creuse de mille convulsions, Où l'infini bonheur respire l'infinie sensation, Les courbes enchantées se dessinent langoureusement, Dans ces spasmes diaboliques des soupirs de l'amant, Les étoiles divines de ces cieux émerveillés, Se tendent amoureusement pour crier leurs désirs, Dans les caresses brûlantes, les passions en délire, Déchargent violemment les graines sacrées des folles voluptés, Aussi, brillent puissamment les rivières de l'amour, Qui feront les océans des plus beaux de nos jours, Aussi, flamboie courageusement la dague du désir, L'arme des passions de la vie qui encore me déchire, Mais je veux mourir d'amour et non mourir du temps, Car le cœur est éternel dans ces vastes monuments. Aix-en-Provence - Le 9 décembre 1984

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