mercredi 1 mai 2019

Pause

L'espace est immobile dans la pause du soir, Un regard tranquille sur la lumière du noir, Les murs ont bercé mes mouvements, protégeant ma solitude, Ils m'ont offert leur silence pour répondre à mes questions, Les fenêtres aveugles m'ont voilé l'horizon, Et dans ma cage fragile où je cherche des significations, Une image est morte dans ma tête, un jour, Connais-tu le rêve du penseur ? Il voit ses mots dans le ciel, Et les répétant dans sa tête, boîte de doutes, Des millions de cerveaux agressés n'ont que faire de cette goutte, De pensées, Dans un monde inondé, Mais l'âme reste mystérieuse, Leur tristesse ne touchera jamais le bonheur du poète, La douceur de la caresse paisible repose mon cœur, Je languis de bonheur, L'idéal est encore loin, très loin, Mais peut-être droit devant, Peut-être... Aix-en-Provence - Le 1er Janvier 1984

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