dimanche 5 mai 2019

Monologue pour une autre

Une note s'évapore de la boîte des rêves Les rêves colorés d'espérance et d'incertain La fenêtre contemple les horizons déçus Le soleil, aujourd'hui, ne m'a pas regardé Et dans la liberté froide de mon imagination Dans les océans infinis de mon âme qui s'envole Dans le vide provocateur qui défie mon esprit Je tente de trouver les mélodies enchantées de mon idéal consumé Par les rires hideux de leur indifférence qui me dévore Par le néant continuel des machines à vivre qui passent là Mais je suis inoffensif devant les yeux perdus qui s'invitent Au voyage Ton voyage est bleu Tel un cœur libre qui joue avec les hasards de son passage Dans le tableau en feu de mes passions enivrantes Je flotte, gai nuage, avec la brise de printemps Qui caresse mes folies Et je vis la métamorphose de l'ennui En un bouquet magique de miroirs et de soleils heureux Car tu tiens dans tes mains une volonté puissante Celle des sirènes des paradis imaginaires Celle des enfants et celle des fous Une admiration respectueuse te protège des grands tombeaux Dans tes pas indécis, je retrouve les secondes de vérité Qui ont baptisé mes jours froids et mes morts et, chaque nuit Dans le sourire de ton regard J'efface les lamentations de ma tête de douleurs Les joies sont partout autour de mes cadences maladives Pas besoin du temps pour que battent nos cœurs Pas besoin du temps pour qu'ensemble jouent les enfants Aix-en-Provence - Le 3 mai 1984

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire