dimanche 14 avril 2019

CAUCHEMAR

Par ces plaintes et ces vallées, mon âme emportée... Chaque fois que le jour meurt au soir de ma solitude, ma conscience m'abandonne aux mains des insomnies, et mes pensées divaguent dans de mystiques folies, les cauchemars à mes nuits sont un rituel prélude. Pas un crépuscule où la sérénité s'empare de moi, je me ronge d'éternel doute qui mine mon espoir, les couleurs de mes rêves sont pareilles au noir, qui compresse ce silence mortel mon unique loi. J'attends le maudissant le lendemain de mon réveil, qui me délivrera sans doute de la prison des nuits, qui encercle cette chambre où sombre toute vie, et je meurs d'images cassées dans ce vain sommeil. Mais la trêve ne vient pas et je compte ces enfers, mon imagination barbare s'amuse de ma souffrance,inventant tant de visions sournoises dans sa démence, et le lit de mon esprit est une immense guerre. Où chaque bataille qui dure est un cruel sanglot, un vaste remord qui s'étend dans ces lieux de l'exil, enfermé dans mon âme comme prisonnier de mon île, qui resurgit aux heures nocturnes de mon trouble repos. Les belles heures de mes jours se transforment ainsi, avant l'aurore éclatante qui me sauve de ma peur, le cauchemar alors disparaît dans ces nouvelles heures, mais avant de revivre recommencera la nuit. Dans un environnement de murmures circulaires, et de bruissements multicolores, où l'instant d'hier dévore l'instant présent, que j'écoute. Perpignan

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