samedi 13 avril 2019

Je pense à toi

Aurore. Les matins abandonnés s'éveillent doucement, au grand large des plaines encore endormies. L'astre rouge fuit dans son habit béant, les caresses incestueuses de l'automne indécis. Dans la quiétude frissonnante des rosées matinales, je vagabonde seul par les sentiers ignorés. L'air y est doux mais mon instinct trop machinal, ne parvient pas cette sensation à adorer. La chaleur des naissances des premières lueurs, du jour des humains avant qu'ils ne se réveillent. Les sons et les odeurs comme venus d'ailleurs, descendent puissamment des cieux en sommeil. Cadence. J'ai déposé le secret de mon enfance, dans des mémoires enfumées, dans des souvenirs découpés, par les temps de ma démence. Dans mes mémoires enfumées, j'ai découvert des visions bleues, par les rires de mes yeux, dans des souvenirs découpés. Je pense à toi. Penser mes mots, pour panser mes maux... Perpignan

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