mercredi 24 avril 2019

Pour toi, pour moi

Ils sont là,Devant tes mimiques arrogantes et profanes, Ton regard ne perçoit qu'une masse exaltée, Montres leur que tu sais pleurer. Ils iront un jour vers le silence de mes vers. Poésie des solitudes, Ils viendront peut-être demain te dire courage. L'écho noir te répondra enfin. Il faut lutter pour espérer. Je n'ai pas grand-chose à perdre si ce n'est mon bonheur. C'est maintenant qu'il faut combattre. Après la fin m'attendra, Usé, fatigué de n'avoir rien fait. Comme la plupart de ces toupies dans la rue, Qui, de vitrines en étiquettes, jettent encore un peu De cette triste vie qui leur échappe. C'est comme au sommet d'un grand balcon. Le vertige de tomber est si attirant et trompeur. Les ailes sont mortes dans la guerre des cités. C'est ton travail qui les a tué. Des années occupées mais tu respireras. Écoutes les touches somptueuses de ce compositeur. Sa musique est éternelle. Une émotion, La sensation du vide impatient. Ils sont là pour attendre que tu leur dises que rien n'est vrai. Le rêve est bien réel quand il disparaît. La brume de l'espérance, délivrance, Dansez avec moi, le monde tourne autour de vos pieds. Ainsi, le trouble recommencera. Il t'emmènera dans les langueurs des profondes angoisses. La méditation nous efface un peu de cette vie. Et mon visage se perd entre deux images. L'eau et le feu se marient. Le jour ne recommencera plus... Bastia - Corse

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